Portrait du mois - Elodie Nardese

Qui es-tu ? 

Elodie NARDESE, 47 ans, née dans la ville rose (Ô mon païs, ô Toulouse, ôôô Toulouououououououou-se !) et maman de 2 ados et amoureuse d’un mec trop Top !

J’ai posé mes valises à Fouras avec ma famille, il y a 14 ans (Fouras : le plus bel endroit pour vivre en Charente Maritime, mais « Chuuut ! », il ne faut pas trop l’ébruiter !) après 10 ans passée en Provence.

Que fais-tu au WorkingShare ? Ton job ?

Je suis consultante marketing, spécialisée dans le développement de produits alimentaires et cosmétiques. Ma boite s’appelle Parfum Marketing.

Je suis associée également à une autre boite qui fabrique et distribue un apéritif anisé chez les cavistes, épiciers fins et mag bio : le Pastis de l’Ile de Ré.

Ah j’oubliais, je donne aussi des cours à la fac de la Rochelle !

Tes super pouvoirs en 2/3 mots ? (Tes compétences)

Bosseuse, passionnée et patiente

Ta phrase fétiche

Ne fais pas ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse !

Ce que tu aimes

Les voyages en vélo, courir avec ma bande de copines, la compote de pêches Bonne Maman et un bon café servi dans une petite tasse.

Ce que tu n’aimes pas

Les égoïstes et les choux de Bruxelles !

Au coworking tu es…

Celle qui saoule tout le monde avec mes histoires d’ados !

Ton talent caché

Une super figure à l’élastique, vous savez, ce truc de filles dans les cours d’école primaire. Si si, je sais faire !!!

Une anecdote / bon moment / mauvais moment au coworking ? 

J’étais sur le point de créer ma boite et je recherchais un point de chute pour installer mon bureau professionnel à la Rochelle, manière de faire un peu sérieux !!

Pas mal « La Rochelle » sur une carte de visite, mieux que Fouras ! Ok j’aurais ajouté « les bains », « Fouras les bains », ça donne toujours un début de sourire aux parisiens.

J’anticipais déjà les commentaires des clients/prospects :

- « fourasse » ? mais c’est où « Fourasse » ? Il y a un lien avec « Père « Fourasse » du Ford Boyard ! »,

- On ne dit pas « fourasse »  mais «FourAAA »,

- Mais pourtant, à la télé, ils disent « Fourasse »,…..

….Au secours…

Bref…

La Rochelle OK, mais hors de question d’être dans un hôtel d’entreprises entre 4 murs, une simili-standardiste à l’accueil, des mecs cravatés qui ne parlent que d’actu économiques…. Ah, non, je n’avais pas tout lâcher pour revenir dans ce délire !

J’apprends l’existence de cet espace de coworking.

Je me souviendrais toujours la première fois que j’ai mis les pieds au WS (à ce moment-là, cela ne s’appelait pas encore le WS) juste pour une demande d’info (c’est quoi ce truc le coworking ??).

Je voulais connaitre les tarifs (attention, à ne pas, déjà, plomber le plan d’affaires présenté au banquier !), éventuellement négocier à minima une domiciliation (Si Elodie, tu peux le faire !).

J’arrive un peu avant l’heure du RDV, manière de ne pas tout de suite montrer que je suis quelqu’un qui arrive toujours en retard à tous mes RDV

Surtout que l’adresse n’était pas très précise…

A l’époque, le WS n’était pas Rue Kastler mais dans un bâtiment qui ressemble à une tour de contrôle au milieu d’HLM en face du lac de la sole. Bizarre, bizarre….

Ce jour-là, je n’étais pas très à l’aise quand je montais les escaliers métalliques extérieurs jusqu’au 2eme étage. Je ne savais pas bien où je mettais les pieds.

Coworking ?, à quoi cela peut bien ressembler un coworking ? Je ne faisais pas tellement la maline…

J’avais RDV avec une certaine « Elodie » (NDLR : Retel). Je n’en connais pas beaucoup des « Elodie ». La 2eme sur la Rochelle, c’est drôle !

Quand, j’ai ouvert la porte (qui donnait directement dans l’espace de pause, le ton est donné), je me suis immédiatement trouvée au milieu d’une troupe joyeuse qui partageait café et gâteaux fait maison (j’ai l’œil pour ce genre de choses !).

Immergée dans cette « fête » improvisée, sans sas de décompression depuis mon escalier métallique, dans la « coworking attitude », j’ai été immédiatement ensorcelée. Tout le monde avait la banane. C’était vivant, vrai, sincère, simple.

Un peu empotée, emmitouflée dans mon manteau et sac à main, au milieu de tous ces inconnus. Une jeune fille mignonne me regardait. Elle agitait ses mains, me regardant. Je réussis à déchiffrer sur ces lèvres au milieu du brouhaha  « c’est avec moi que tu as RDV ! »

Tout de suite, sans rien demander, je me suis retrouvée avec, dans une main une assiette avec une part de gâteau (ça se voit tant que ça que je suis gourmande ?) et dans l’autre une tasse de café (petite tasse ! bien vu ! bon point !).

Dans les premières secondes, j’ai compris que cet espace de travail (de fête ?) était fait pour moi, qu’il y avait un sens commun, des valeurs communes...

Difficilement, après avoir traversé l’espace et enjambé gâteaux et tasses à café vides et sales (vous savez, celles que l’on retrouve dans le même état au fond de l’évier !), J’ai rejoint Elodie, qui tout sourire, était prête à répondre à mes questions.

Imaginez la scène qui se déroule en quelques secondes : entrée, empotée en manteau, joyeux lurons, gâteau, café, Elodie !

Je me souviendrais toujours de la première chose que je lui ai dit : « Si le coworking, c’est ça, je signe tout de suite ! ».

Elle m’a expliqué le fonctionnement, les autres coworkers en ont rajouté, donné des exemples. Finalement, avec ce que je voyais devant moi, je n’avais pas besoin de plus. J’étais conquise.

Tellement que je n’ai même pas demandé les prix !

1 mois après, je faisais partie de l’équipe des joyeux lurons !

Et aujourd’hui, hors de question d’imaginer mes activités pros ailleurs que dans une autre configuration à la Rochelle.

Conclusion, La « Working Share Attitude », cela ne s’explique pas, cela se vit ! Qui sait, cela tient peut-être aussi, à une part de gâteau au chocolat maison et une tasse (petite) de café !!! ;-)

Bon, vous l’aurez compris, j’ai 2 défauts : arriver en retard et broder, broder, broder autour d’un sujet qui aurait pu être synthétisé en 2 phrases !

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Journée d'essai

Venez vous faire une idée le temps d'une journée d'essai offerte. Le plus simple est de passer nous voir dans l'un des 2 espaces WorkingShare. Il y a forcément un coworker sympa pour vous expliquer comment ça marche.

Coopérative La Rochelle Coworking

WorkingShare est une coopérative de loi 47 fondée en 2013 par une quinzaine d'entrepreneurs rochelais. Grâce à ce mode de gouvernance (1 personne = 1 voix), chaque coworker peut devenir coopérateur et ainsi participer activement à la gestion de l'espace de coworking.